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Les bienfaits du vélo pour la santé

Le vélo, quel que soit l’âge
Parce qu’il fait moins travailler les muscles et l’appareil locomoteur que la course, et qu’il est moins exigeant pour les hanches, les genoux et les chevilles, le vélo est bien adapté aux seniors qui souffrent d’arthrose au niveau de ces articulations. Dès les premiers beaux jours, nombreux sont les retraités qui sillonnent les routes départementales !

Néanmoins, attention à la compétition cachée entre amis ! Ces défis qui démarrent souvent sur le ton de la plaisanterie peuvent amener à dépasser ses limites sans s’en rendre compte et provoquer un accident cardiaque.

Avec un entraînement progressif et adapté, le vélo hors compétition est possible pour la plupart des personnes qui souffrent de maladies chroniques. Seules les personnes qui souffrent de maladies cardiovasculaires graves mal contrôlées par les traitements, de surcharge pondérale importante ou d’arthrose sévère du genou doivent s’abstenir.

Article complet : https://www.attitude-prevention.fr/velo-cyclisme-benefice-sante.html

La position idéale

LA POSITION IDEALE ou Le confort à la cote
La puissance du moteur humain est suffisamment limitée pour qu’on essaye d’en exploiter chaque watt. Mais cette quête de la performance maximale ne doit pas masquer l’essentiel :

Pour aller vite, il faut être bien ! et le confort à la base, c’est surtout une bonne position !

L’étude posturale n’est pas qu’un décryptage de votre autonomie, c’est un vrai bilan de votre pratique. Vous devez donc savoir ce que vous cherchez vraiment.
Après le vélo, le second sujet de conversation des cyclistes est la position. De conversation ou de débat en fait, la position du cycliste est la première chose qu’on remarque quand il roule. D’elle, découle le coup de pédale qui est la véritable signature du cycliste ou du coureur. A son amplitude, son rythme, sa gestuelle, on en déduit l’état de forme.

Alors pour « faire » comme les meilleurs, on singe leurs réglages, mais ce qui parait facile, se poser sur un vélo, requiert en fait une certaine expérience. Les cadreurs de l’ancienne génération ne savaient pas seulement souder les cadres, ils savaient également analyser l’anatomie et le style de leur client cycliste pour trouver une position qui lui permettait de s’exprimer pleinement.

Néanmoins fautes de bases suffisantes en biomécanique, les positions proposées n’étaient pas optimales, bien que déjà largement abouties dans la plupart des cas.

L’évolution des connaissances en ergonomie a permis de passer de la pose empirique à la pose scientifique sous la forme des études posturales. Derrière ce protocole se cache un certain nombre de rêves et ce n’est pas parce que votre anatomie va être mesurée sous toutes les coutures, que vos performances vont être bouleversées de façon démesurée.
L’étude posturale n’est pas une baguette magique qui vous transforme en super champion, en revanche ce que vous pouvez espérer d’un repositionnement précis, c’est un gain de confort indéniable, une réponse à vos douleurs et une diminution sensible de votre fatigue.

Son principe :

Il est simple, mais rigoureux. On relève les cotes anatomiques de votre personne, on les intègre dans un programme de calcul élaboré suivant des critères ergonomiques et statistiques et on obtient des cotes de réglage pour votre vélo.
Le but de ses réglages est d’optimiser le bon fonctionnement des articulations et des différents muscles utilisés lors du pédalage.
Il n’existe pas de règles immuables en matière de position, chaque système de calcul privilégiant un paramètre précis : Le confort, l’aérodynamisme ou la puissance.
L’important est donc bien cibler le point que vous voulez améliorer dès le départ, quand vos points d’appui sont calés, vous n’augmentez pas vos capacités maximales, mais vous perdez moins d’énergie pour « lutter » contre votre corps.
Au final, vous irez plus loin, un peu plus vite et vous récupérerez mieux, ce qui n’est pas déjà pas si mal, avouons le !

Pourquoi l’étude posturale ?

La première raison qui peut inciter à pratiquer une étude c’est donc le fameux « mal quelque part ». En effet, rare sont les cyclistes qui n’ont jamais souffert des lombaires, des cervicales, des genoux ou de toute autre partie du corps liée à cette activité sportive. L’étude posturale est donc synonyme de confort, elle agit sur un type de douleur liée à un mauvais positionnement.
Les exemples sont nombreux :
Cales ou selle mal réglées, taille du vélo inadaptée, guidon ou cintre mal positionné ou de taille inadaptée, potence trop longue ou trop courte.

Comme les gestes sont reproduits des dizaines de fois par minutes durant des heures, par tous les temps et durant des mois, les conséquences d’un manvais réglage sont perceptibles presque immédiatement. Mais si la zone douloureuse est facile à identifier pour la victime, il en va autrement pour les causes !

Le regard d’un intervenant s’impose donc.
En réglant les points d’appui de façon optimale, on limite, pour ne pas dire élimine, les risques de mauvais geste.

Que gagne t’on ?
En bénéficiant d’un position indolore le cycliste est plus à même de développer sa puissance. On hésite donc plus à appuyer fort sur les pédales. Les risques de tendinites liés à au mauvais positionnement étant réduits, on peut rouler plus longtemps, de façon plus intensive pour ne pas dire plus efficace. La transmission de la puissance étant meilleure nous permet de rouler plus longtemps et comme le geste gagne en rendement, la fatigue diminue de façon sensible.

En conclusion une étude posturale permet au cycliste bien positionné, d’augmenter son autonomie de manière significative, et avec plus de confort, c’est aussi plus de plaisir à effectuer des sorties dans les épreuves de plus grand kilométrage ou sur plusieurs jours.

Douleurs cervicales et dorsales

Douleurs cervicales et dorsales

Guidon mal centré, trop large ou trop étroit.
Différence de hauteur des cocottes (fréquent)
Selle trop Haute. Position trop allongée avec bras tendus ou au contraire position trop ramassée avec buste trop droit.

Les personnes qui souffrent du dos ont tendance à vouloir redresser le buste ce qui est la plus grosse des erreurs (il faut tenir compte de la souplesse) Le buste doit être inclinée pour être parallèle à la bissectrice de l’angle formé par le sol et le tube oblique : soit environ 30/35°.